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Hirokazu Kobayashi
André Cognard
Kokusai Aïkido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha
Académie Autonome d'Aïkido Kobayashi Hirokazu
La Dai Nippon Butoku Kai
Hirokazu Kobayashi est né le 14 février 1929. Adolescent, il pratique les arts martiaux traditionnels tels que le kendo, le judo et le karatédo. Il est envoyé par son maître de karatédo pratiquer l'aïkido auprès de son fondateur Morihei Ueshiba.
Ô'Senseï Ueshiba et Senseï Kobayashi
En 1946, il rencontre Ô'Sensei, qui lui fait grande impression lors de ses démonstrations. Dès lors, il accompagne Maître Ueshiba et devient un de ses plus proche élève.
En 1954, il retourne à Osaka où il accueille O Sensei à de nombreuses reprises.
En 1959, il fait ses premiers déplacement à l'étranger, notamment en Amérique et en Australie.
En 1964, il est 8ème Dan. A partir de 1969, il enseigne en Europe mais ce n'est qu'en 1972 qu'il commence véritablement son enseignement en France (sur une invitation d'André Nocquet) qu'il poursuivra jusqu'en 1997.
Il développa son Aïkido autour du principe du meguri (principe spiralé de prise de contact), et du ki-no-musubi (relation de centre à centre, lien des énergies), les rôles entre partenaires s'interchangeant. La relation d'implication entre les deux est fondamentale d'où le principe de l'ouverture à l'autre, et de non combat.
Il ajoute à son enseignement sa propre pratique du jo et du boken ainsi que celle de l'aïkiTaiso issue du Daoyin
Hirokazu Kobayashi
Maitre Hirokazu Kobayashi décède le 28 août 1998.
Certains de ses élèves directs tels que André Cognard, Jean-François Riondet en France, Walter Oelschläger en Allemagne, Giampietro Savegnago et Paolo Salvadego en Italie ainsi que certains autres élèves sont restés fidèles à ses principes. Ils s'emploient à les transmettre dans leur école respective. A savoir l'Académie Autonome d'Aïkido faisant partie du "Kokusai Kenshukai Aikido Kobayashi Hirokazu Ha", pour André Cognard.
"La pratique de l'Aïkido de Kobayashi Hirokazu élève du fondateur Ueshiba Moriheï, implique une utilisation du corps qui va bien au-delà du simple contrôle de celui-ci par la volonté ou le développement de réflexes." (André Cognard)
André Cognard est né le 25 mars 1954 à Feurs (42). Dès l'enfance, il entend l'appel des Arts Martiaux. Il débute par la pratique quotidienne du judo, de l'aikido et du karaté.
Encore adolescent, il enseigne l'aikido à un groupe d'adultes. À 17 ans il crée cinq groupes d'aïkido dans plusieurs villes du département de la Loire. En 1975 il obtient son diplôme d'État de professeur de judo, aikido,karaté et disciplines associées, option aikido. Il enseigne également le kendo. Sa passion pour les arts martiaux est néanmoins restée insatisfaite jusqu'à la rencontre, en 1973 avec son maître, Kobayashi Hirokazu.
Ce dernier fut le disciple du fondateur de l'aikido moderne, Ueshiba Morihei. André Cognard suit l'enseignement de l'homme qu'il reconnaît comme son maître jusqu'à la mort de celui-ci, en 1998. Conformément à la tradition martiale japonaise, l'aïkido lui est transmis du corps au corps, de l'esprit à l'esprit.
"Ce qui m'a donné l'envie de pratiquer chez cet homme, c'est sa cohérence. Il incarnait ce qu'il disait. Il vivait l'harmonie de l'aikido au quotidien. Sa gestuelle était d'une esthétique extraordinaire qui rendait compte d'une éthique profondément humaniste. Ce qui de l'enseignement n'était pas donné par le geste passait par le silence. C'était ce que je recherchais depuis si longtemps. Je n'avais aucun doute sur ma décision..."
André Cognard s'imprègne très vite de la culture japonaise : il en apprend, au cours de ses nombreux voyages, très rapidement la langue, les usages. Dix années de pratiques incessantes auprès de Kobayashi Hirokazu lui permettent de devenir son élève, dix autres font de lui son disciple et encore cinq, son successeur.
André Cognard Shihan
En 1982, André Cognard crée L'Académie Autonome d'Aïkido, son école en Europe. L'enseignement de l'aïkido y est dispensé selon la tradition mais, il est éclairé par des apports théoriques en sciences humaines, en particulier, en psychologie, en philosophie occidentale et orientale et en médecine.
En novembre 1997 André Cognard reçoit son diplôme officiel de 8ème dan des mains de Maître Kobayashi.
En 1998 il crée avec Kobayashi Hirokazu un groupe international de recherche sur l'aïkido mettant en place une éthique et une déontologie novatrices dont le fondement est le respect de l'individu. Cette organisation mondiale de l'aïkido s'intitule : Kokusai Aïkido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha, soit en français, Académie Internationale de Recherche sur l'Aïkido Groupe Kobayashi Hirokazu.
L'Académie Autonome d'Aïkido, avec ses 120 dojo regroupant plusieurs milliers de licenciés, représente cette école en France. Il existe des groupes importants appartenant à l'Académie internationale au Japon, en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Pologne, au Maroc, en Indonésie et en Inde.
En Août 1998, à la mort de Maître Kobayashi, André Cognard reçoit de celui-ci la charge de diriger l'Académie Internationale.
En 2003, il ouvre à Bourg-Argental, dans la Loire, où il réside le Kobayashi Hirokazu Kinen Aikidojo, dojo dédié à son maître, et où se déroulent les stages de formation des enseignants de Kokusai Aikido Kenshukai. Il assure la succession de son maître au Japon où il enseigne régulièrement, en particulier à Kurayoshi et à Yonago. Il enseigne chaque année à l’automne dans le dojo historique de l'une des plus prestigieuses écoles de Kenjutsu, la Yagyu Shinkageryu.
En 2012, André Cognard reçoit le titre de Hanshi par la Nai Nippon Butoku Kai. La DNBK qui reconnait à cette occasion l'Aikido Kobayashi parmi les Budo officiels. André Cognard est alors nommé So-Shihan de l'Aikido Kobayashi Ryu.
Statue de Kobayashi Senseï
à Bourg Argental
Kokusai Aïkido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha où Ha veut dire clan, groupe, tendance. Cette organisation fut fondée au Japon sous l'impulsion et la conduite de Kobayashi Hirokazu Sensei, élève direct de Ueshiba Morihei Sensei, en janvier 1998 à la suite des travaux de préparation entrepris en 1996 et 1997.
Elle a pour objet de développer l'Aïkido de ce maître dans le monde entier, de définir les critères qui permettent d'identifier cet Aïkido, de valoriser le message de Kobayashi Hirokazu Sensei.
Elle agit en toute chose sans discrimination aucune envers qui que ce soit, dans le respect du droit et se garde de toute attitude sectaire ou raciste, et de tout prosélytisme religieux. Elle ne prétend à aucune supériorité sur les autres écoles d'Aïkido mais affirme son identité qu'elle trouve en tout premier lieu dans l'originalité et l'authenticité de la technique et du message qu'elle diffuse.
Elle exprime son respect pour tous les styles d'Aïkido enseignés de par le monde par les élèves du fondateur Ô Sensei Morihei Ueshiba dont elle honore la mémoire. Elle affirme son attachement à la pluralité des styles et à la liberté des êtres qui sont un des contenus importants du message transmis par Kobayashi Hirokazu Sensei.
Ce dernier a reçu des autres membres fondateurs et avec son accord le titre de Soshu. C'est ainsi qu'il sera désigné dans cette école et toutes les académies qui s'y rattachent.
Outre Kobayashi Soshu, les autres fondateurs sont Messieurs Cognard André, Salvadego Paolo, Maccario André, Oeschläger Walter, Huet Frédéric, Giraud Jean Pierre. Après le décés de Kobayashi Soshu, et selon la volonté de ce dernier, la direction de KAKKHH est assurée par André Cognard.
Le 5 septembre 1973 André Cognard rencontre au dojo de la piscine de Boulogne, Kobayashi Hirokazu Sensei (1929-1998), disciple de Ueshiba Morihei (1883-1969). De cette rencontre va naître entre les deux hommes une amitié qui va se prolonger durant près de 25 ans, jusqu'au décès de Kobayashi Hirokazu.
Sur proposition de Kobayashi Soshu, André Cognard créait en 1982 l'Académie Autonome d'Aïkido (3A).
Après le décès de Maître Kobayashi l'Académie Autonome d'Aïkido est nommée Académie Autonome d'Aïkido Kobayashi Hirokazu (3AKH).
Cette association s'est fixée comme but de développer l'aikido selon les principes enseignés par Kobayashi Sensei. Ces principes sont le respect de l'individu, la tolérance et la bienveillance.
3AKH est une école traditionnelle qui est à l'origine de la création de nombreux Dojo en France et de plusieurs académies à l'étranger. Elle forme des enseignants qui se tiennent à votre disposition pour vous présenter leur discipline.
L'Académie Autonome d'Aïkido Kobayashi Hirokazu fait partie de Kokusai Aïkido Kenshukai Kobayashi Hirokazu Ha, une école créée au niveau international en 1998 dont la vocation est de diffuser et de développer l'Aïkido de Kobayashi Soshu, ainsi que l'aïkishintaïso.
Organisation pluriséculaire directement rattachée au gouvernement japonais, la Dai Nipon Butoku Kai (DNBK) a été créée en 794 à Kyoto, la capitale médiévale du Japon afin de reconnaitre les différentes écoles d’arts martiaux et de devenir le panthéon des guerriers « bushi », les poussant à perfectionner leurs techniques et à accomplir des prouesses militaires. Le dojo centrale de la DNBK, Le Butokuden ou « Halle des vertus martiales», devient par la même le centre de tous les arts martiaux exercée au long de l’histoire du Japon.
En 1895, les principales élites militaires et martiales soutenues par le gouverneur Watanabe de la préfecture de Kyoto, place la DNBK sous l’autorité du ministère de l’éducation afin de solidifier, favoriser et normaliser les disciplines martiales. Le prince Komatsu no Miya Akihito devient le premier Sosai (commandant suprême). La DNBK est alors un centre de formation et de recherche sur les arts martiaux.
En 1911, l’organisation Bujutsu Senmon Gakko (école professionnelle d’arts martiaux) est établie au sein de la DNBK pour administrer les accréditations nationales et les certifications de toutes les disciplines d’arts martiaux dans l’ensemble du Japon. Depuis 1930, plus de deux millions et demi de 1er dan se sont enregistrés dans 35 pays.
Depuis 1965 et la nouvelle charte de la DNBK, l’organisation a notamment pour vocation la préservation et le développement des arts martiaux traditionnels japonais ainsi que de leur philosophie, base de la société et de la pensée japonaise. Elle est également chargée de conserver plusieurs pièces historiques ayant trait aux arts martiaux.